The memory, an artistic journey
The movement memory, the temporal memory, and the cultural memory.
Since my entry into the Beaux-Arts of Paris in 1974, most of my projects have been related to the memory : its nature, its evolution, its appearance and finally its symbols.
I always combine art and science for this purpose, I think « artistic project » rather than artwork and I try to pave new ways for artistic expression.
« Fotoform »: This series of photographs explores the movement memory. Every figurative element disappears from the photography, only the energy of the movement remains and this without any special effects.
« La Gare de Luxembourg, le 11 juillet 2009 » presents a series of photographs damaged by the act of copying and following the loss of digital informations : the more we copy, the more the picture fades.
This presentation shows us the ineluctable destruction of the memory.
« Crash in the Kitchen » this serie of photographs refer to cultural memory: a mixture of computer-generated images and real images created confusion between what’s real and fake, the untruth and the truth. It’s a tribute to surrealism and Magritte, especially « ceci est une pipe ». The values are reversed; it’s a search of the truth against revisionism.
Memory treated as energy: the « Wellington-Picadilly » composition is the expression of the dynamic of memory into space.
Imagination and memory: a compilation of images taken in different time and space frames.
La mémoire, un cheminement artistique
La mémoire du geste, la mémoire temporelle, la mémoire culturelle.
Depuis mon entrée au Beaux- Arts de Paris en 1974 la grande majorité de mes projets ont trait à la mémoire : sa nature, son évolution, ses manifestations, et enfin ses symboles . Je combine toujours art et science dans cet objectif, je pense plus «projet artistique» qu’oeuvre d’art, et j’essaie d’ouvrir de nouvelles voies à l’expression artistique.
«Fotoform : cette série de photographies fait appel à la mémoire du geste, tout élément figuratif disparait de la photographie. Seule l’énergie du mouvement est photographiée, et ceci sans aucun trucage ni manipulation logicielle.
«La Gare de Luxembourg le 11 Juillet 2009» présente une série de photographies se dégradant par la simple copie et suite à des pertes d’informations numériques : plus on copie, plus l’image s’efface. Cette présentation nous montre la destruction inéluctable de la mémoire.
«Crash in the kitchen» , cette série de photographies fait référence à la mémoire culturelle : un mélange d’images de synthèse et d’images réelles crée la confusion entre le vrai et le faux, le mensonge et la vérité. C’est un hommage au surréalisme et à Magritte, en particulier à «ceci est une pipe». Les valeurs sont inversées, c’est une recherche de la vérité face au révisionnisme.
La mémoire traitée comme énergie: la composition Wellington-Picadilly est l’expression de la dynamique de la mémoire dans l’espace.
L'imaginaire et la mémoire: un regroupement d'images prisent en des lieux et des temps différents.
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